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Compte rendu Conseil Municipal par Journal Sud Ouest

CONSEIL MUNICIPAL. --De crainte d'être sévèrement critiqués sur leur gestion par la nouvelle majorité, Jérôme Mouhot et ses amis ont sorti les couteaux. Trop vite?

Le chat et les souris

Patrick GUILLOTON

 

 

 

 

C'est à un combat digne d'une partie entre un chat et des souris que se sont livrés majorité et opposition du Conseil municipal, jeudi après-midi (lire notre édition d'hier). Et s'il devait y avoir un vainqueur au terme de cette première grosse passe d'armes du mandat entre majorité et opposition, il est clair que Jérôme Mouhot et ses six colistiers seraient déclarés perdants.


Intervention remisée. En fait, ayant appris que l'équipe Gourinchas allait dévoiler, le soir même, en conseil, l'analyse rétrospective des finances municipales sur la période 2002-2008, l'ancien maire et ses amis ont craint le pire, d'autant plus qu'ils ignoraient ce que contenait ce rapport. Ils ont donc décidé d'ouvrir largement le parapluie en amont, d'abord sous la forme d'un point-presse dans l'après-midi, rédigeant par ailleurs une intervention saignante destinée à être lue lors de la séance publique.
Ainsi donc, comme prévu, ce fameux conseil a-t-il été ouvert, en présence d'un public nombreux - en grande partie acquis à la majorité de gauche - par la présentation de cette analyse. C'est Patrick Sedlacek, l'adjoint aux finances, qui s'en est chargé, sur un ton calme, très force tranquille.
Pas de polémique ni de « politicaillerie », des chiffres, rien que des chiffres, tous absolument indiscutables puisqu'issus des documents officiels de la ville. Un bilan inquiétant quant à la santé financière de la cité confrontée à toujours plus de charges alors que les recettes stagnent quand elles ne baissent pas. Une capacité de désendettement passée de six à onze ans, « un chiffre qui va nous contraindre à une grande vigilance dans nos orientations budgétaires futures », a-t-il ajouté, sans pour autant critiquer vertement les choix financiers du passé.
Toujours est-il que tant le ton que le contenu de cette présentation ont totalement surpris Jérôme Mouhot. Lequel a été suffisamment beau joueur pour parler d'un « constat objectif » et pour annoncer qu'il renonçait à l'intervention qu'il avait préparée. Ce qu'il n'a pas dit, c'est s'il regrettait les vacheries énoncées vis-à-vis de ses adversaires au cours de l'après-midi, en particulier par Noël Belliot, lequel ne fait pas toujours dans la dentelle. Mais cela, c'est le jeu politique, un univers où certains pans de la mémoire sont comme celle des poissons. Au bout de trois secondes, tout est oublié?


Quelles solutions ? Sur ces questions de gros sous, la suite du débat a été intéressante, Jérôme Mouhot intervenant très longuement pour parler des difficultés financières de toutes les collectivités, depuis l'État jusqu'à la plus modeste des communes, le cas de villes très à l'aise (comme Châteaubernard) constituant les exceptions confirmant la règle.
N'empêche qu'au niveau fiscal, la ville de Cognac demeure vraiment à part. Ce, en raison de son histoire, de la présence sur son sol des puissantes maisons de négoce et de toutes les entreprises impliquées dans le monde du cognac, lesquelles ont, des décennies durant, alimenté les caisses municipales par le biais de la taxe professionnelle.
Il est surprenant d'apprendre que le taux de la taxe d'habitation à Cognac est de 8,14 % alors qu'il est en moyenne de 17,92 % dans les villes de même importance. Idem pour le foncier bâti : 19,10 % à Cognac, 25,57 % ailleurs. En 2005, les impôts locaux ont augmenté de 6 % mais ils n'avaient pas varié depuis? 1992 !
Reste que depuis 1994, la taxe professionnelle a été transférée aux communautés de communes et que son allocation compensatrice demeure figée. Bref, tout cela pour dire que côté nerf de la guerre, la nouvelle majorité va devoir faire des choix. Même si, Michel Gourinchas l'a rappelé, son programme ne contenait pas « d'éléments trop prégnants en terme financier ». « Réfléchissons tous ensemble pour nous sortir des difficultés structurelles », a proposé Jérôme Mouhot.
C'est vrai qu'il y aurait moins de temps de perdu si, une fois les élections passées, tout le monde tirait dans le même sens. Pour cela, il va falloir que l'ancien maire et ses amis commencent par éviter de hurler avant même d'avoir été touchés?
Ce conseil municipal avait vraiment des allures de grand magasin où le chaland est quasiment assuré de trouver ce qu'il cherche... et même ce qu'il ne cherche pas.
Sur les 25 points inscrits à l'ordre du jour, beaucoup revêtaient un aspect très technique, ce qui explique qu'ils aient été adoptés à l'unanimité. Unanimité également quand il s'est agi de vanter la saison des basketteurs, même si tous ont regretté que la montée ait été manquée de peu. La pensée positive l'emportant, de tous côtés il a été dit que ce serait pour la saison prochaine. Le club, qui va rembourser au 30 juin prochain un prêt consenti par la ville en 2007 de 30 000 euros, a bénéficié d'une avance de 18 000 euros sur sa subvention 2009.
Sport toujours, avec les subventions aux clubs et un bel exemple à suivre, celui des Randonneurs du cognaçais qui, l'an passé, avaient obtenu 480 euros et qui, cette année, en ont demandé... 320. Ce qui leur a été accordé.
Il a été aussi longuement question de la construction de chalets par les services techniques. Vingt chalets , pour un montat de 35 000 euros, qui, sitôt passée la fête du cognac, vont être installés en partie autour du port, devant le musée des Arts du cognac et enfin à proximité de la place Beaulieu aux alentours du 20 juillet. Ils seront à l'image de la ville et occupé par des artisans, des artistes, des producteurs, etc, leur objectif étant l'animation des quais ainsi que promis par l'équipe élue en mars. L'hiver, ils seront utilisés pour un marché de Noël en centre-ville.
Si, sur une décision modificative du budget (à hauteur de 382 000 euros) l'opposition s'est abstenue, par contre, il y a eu une unanimité supplémentaire pour dire non à l'inspecteur d'académie qui envisage la fermeture d'un poste d'instituteur ou de professeur des écoles de classe élementaire à Victor-Hugo pour la rentrée prochaine. À Saint-Exupéry, un poste serait également dans le collimateur, mais là, il est question de fermeture conditionnelle.

25 mai 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

CBB : très belle saison malgré tout

Et oui, l'histoire retiendra sans doute que nous ne sommes pas montés en Nationale 1 au prix de 2 matchs plutôt ratés contre Roche Mollière.
Pourtant quelle belle saison nous avons vécue ! Avec une salle des Vauzelles soutenant à fond son équipe, avec des matchs qui resteront dans nos mémoires comme celui contre Rupella La Rochelle (victoire aux prolongations), contre Denek Urcuit les favoris de la poule et puis enfin ce match retour contre Roche avec un public énorme qui a porté son équipe comme bien des équipes de N 1 voire de Pro B souhaiteraient avoir. Mais cela n'a pas suffi. La blessure de Rémy Condéranne a indiscutablement pesé, la maladresse, inhabituelle cette saison, également et une bonne équipe de Roche ont fait le reste. Voilà nous restons sur notre faim, cette dynamique 2008 créée par Gilles Versier l'entraîneur, Alain Salmon le président et tous les joueurs sans oublier les bénévoles, n'aura pas permis l'accession en Nationale 1 pour cette saison. Mais l'excellent travail entrepris va bien finir par porter ses fruits.

11 mai 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)

Mon intervention lors du vote du Budget de l'Hôpital de Cognac

"Je vais procéder à un exercice de gymnastique qui n'est pas évident pour quelqu'un qui manque de souplesse physique.

L'an dernier j'ai voté contre ce budget considérant que les moyens alloués, la politique gouvernementale menée en matière de santé, les effets de la T2A nuisaient à l'application d'une bonne politique de santé hospitalière sur le cognaçais.
A cela s'ajoutait l'inégal accès aux soins pour tous les cognaçais depuis le transfert de la chirurgie publique de l'hôpital à la clinique.
Je soulignais également que mon opposition ne mettait pas en cause le directeur dont chacun sait à Cognac son intérêt, son action, sa volonté pour défendre et développer cet hôpital.
Depuis l'an dernier les nuages ne se sont pas éclaircis, le ciel cognaçais comme celui de nombreuses communes françaises s'est au contraire obscurcit avec une menace plus précise sur les hôpitaux, sur la politique de l'assurance maladie et de fait sur la politique d'accès de tous à la santé, de proximité et de qualité.

Si j'en crois la FHF dans son édito de mars 2008, il est dit « or aujourd'hui, tous les établissements sombrent les uns après les autres dans une situation de déficit chronique d'une ampleur inédite. La qualité de gestion ou les efforts accomplis ne changent rien.
La FHF n'acceptera pas une politique qui consisterait à placer l'hôpital dans une situation de faillite pour lui dicter ensuite les réformes qui précipiteraient la fin du service public.

En revanche, vous me permettrez d'être beaucoup moins en accord avec la FHF sur le contenu du rapport Larcher. Mais c'est un autre problème.
Pour en revenir à l'Etat prévisionnel des recettes et des dépenses tel que présenté par M le Directeur, j'y vois des points négatifs et des points positifs.
Dans les points négatifs je note la réduction d'effectifs et je ne voudrais pas que cela se fasse au détriment de la qualité des soins pour les patients. Je note également et bien évidemment le déficit chronique de l'hôpital.
La tarification à l'activité nécessite un effort de chacun pour développer de l'activité, on sait que des secteurs sont plus dynamiques que d'autres,. Mais je sais que globalement l'effort est réel. Je regrette donc que les tarifs soient revus à la baisse -3,7 % pénalisant ainsi le CH de Cognac.
Je pourrais également citer d'autres éléments qui concourent à ne pas considérer que ce budget soit un bon budget.
Dans les éléments positifs, je voudrais citer en premier la mobilisation de l'ensemble des acteurs et des professions de cet établissement pour lui permettre de vivre. Au premier rang desquels je salue le directeur M. Fraysse, sa motivation, son enthousiasme pour l'hôpital public, pour l'hôpital de Cognac et également et surtout son action nous conduisent à penser que cet hôpital a encore de l'avenir. Le travail mené dans les services par les médecins et l'ensemble des agents hospitaliers quelle soit leur profession y contribue également.
Le budget proposé est sans doute le moins mauvais que l'on pouvait présenter dans le contexte présent, réserve faite des suppressions de postes, mais avec un développement explicité sur les 2 ans, avec déjà des premiers résultats dès le premier trimestre de cette année. Les pistes proposées par le directeur sont largement approuvées et sont à mon sens un passage obligé pour pérenniser l'hôpital dans l'ensemble de ses activités.
Par ailleurs, je ne crois pas qu'il soit bon pour l'hôpital d'être mis en curatelle, puisque tutelle déjà il y a, par l'ARH si le budget n'est pas voté.
Voilà j'ai essayé de peser le pour et le contre dans ce budget, qui risque d'être mon premier et mon dernier en tant que président si la nouvelle gouvernance se met en place. Chacun votera en conscience. Et je demande que le vote se fasse à bulletins secrets."

Le Budget a été voté par 10 voix pour, 6 contre et 3 abstentions.
Auparavant, nous avions voté à l'unanimité une motion présentée par les syndicats de l'Hôpital CGT et FO.

09 mai 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)

Non aux suppressions de postes

Je reproduis ici le texte d'une pétition à signer lancée par l'Union des Familles Laïques.

Signer la pétition

Nous, parents, élèves et étudiants, enseignants, citoyens, nous appelons à renforcer le mouvement populaire d’opposition à la suppression de 11 200 postes dans l’Éducation Nationale, annoncée par le ministre Xavier Darcos.

En effet, on ne peut justifier cette suppression en disant que l’encadrement moyen en France est de 10,5 élèves par enseignant : il existe des classes à effectifs réduits, des dédoublements, des groupes de soutien. Faut-il les supprimer ? Peut-on par ailleurs étudier et enseigner efficacement dans des classes surchargées ? Encore une fois, ce seront les élèves les plus en difficulté, scolairement et souvent socialement, qui en feront les frais.

Et on ne peut pas répondre que ces suppressions de postes seront compensées en heures supplémentaires. Outre que, dans l’Éducation Nationale, les heures supplémentaires sont mal payées et qu’on entend donc obtenir des enseignants qu’ils travaillent plus pour gagner moins, les enseignants ont besoin de temps libre pour préparer efficacement leurs cours et corriger leurs copies.

En fait, on sait que cette réduction est destinée à être suivie d’autres réductions dans les années à venir, qui enlèveront à l’enseignement public encore de son efficacité. Quand le quantitatif devient aussi désastreux, il ne peut que nuire à cette qualité que le ministre prétend viser.
On sait aussi que ces coupes sombres doivent aller de pair avec un nouveau dégraissage dans les horaires d’enseignement. En témoigne déjà la réforme des lycées professionnels dont les élèves, très souvent en difficulté, n’auront que trois ans au lieu de quatre pour préparer un bac pro, sans avoir à mi-parcours l’acquis d’un BEP. Cela en découragera un grand nombre et dévalorisera le bac pro : ainsi le ministre, prétendant élever le niveau des qualifications, travaille à le faire baisser.

En témoignent aussi les projets annoncés de réforme du lycée général et technique, avec réduction d’horaires et coupes sombres sur les options, dans la continuité aggravée des décennies passées.

Le ministre affecte par ailleurs de vouloir ramener l’école à sa fonction d’instruction, avec des programmes clairs, simples, axés sur des contenus consistants et laissant liberté pédagogique aux enseignants. C’est ce que nous réclamons depuis longtemps. Mais que valent ces effets d’annonce quand les moyens sont encore diminués ?

On ne peut pas devenir plus savant avec moins d’heures d’enseignement. Ainsi la suppression des heures du samedi matin dans le primaire est scandaleuse. Elles seront, nous dit-on, remplacées par des heures de soutien, c’est-à-dire pour remédier aux dégâts précisément causés par la réduction des heures !

Par exemple, à l’heure actuelle un élève sortant du collège a reçu depuis le début de sa scolarité 800 heures de français de moins qu’en 1976. Il importe de revenir à des horaires substantiels, notamment dans les disciplines fondamentales, mais aussi dans toutes les disciplines à vocation générale qui concourent à former l’homme et le citoyen. Ces horaires d’enseignement, (comprenant les travaux dirigés faits en classe sous la conduite du professeur), ainsi que des horaires supplémentaires de soutien et d’étude, sont particulièrement nécessaires pour préserver le droit à l’instruction de ceux qui ne sont pas aidés par leurs familles ou portés par leur milieu.

On peut certes espérer que de meilleurs programmes et des pédagogies plus efficaces centrées sur les contenus disciplinaires améliorent à terme le niveau des élèves, sous réserve que les moyens nécessaires soient mis en œuvre Mais en attendant qu’ils produisent leurs effets, il est nécessaire de panser les plaies pour ceux qui sont déjà engagés dans le cursus scolaire : les cours, les heures dédoublées, les options, le soutien leur sont doublement indispensables.

Moins que jamais, par conséquent, il ne peut être question de procéder à des coupes sombres dans l’Éducation Nationale. Celles qu’on nous annonce ne sont qu’une étape, après d’autres, dans le processus de marchandisation de l’éducation prévu par l’Accord Général sur le Commerce des Services : il s’agit de vider le service public d’enseignement de son contenu, renvoyant les élèves dont les parents en ont les moyens vers des officines de cours complémentaires (financées à 50 % par l’État via les réductions d’impôt !) ou vers des établissements privés.

Par le Secteur Ecole de l’UFAL

09 mai 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)

Après l'arbre planté, le repas bien mérité !

La section du PS de Cognac organisait un petit repas sympa à la Base Plein Air.
90 amis rassemblés. Nous continuons sur la voie que nous nous sommes tracée : politique et convivialité. Déjà rendez-vous est pris pour l'an prochain.
Auparavant, nous aurons fin août, juste avant l'université d'été de La Rochelle, notre traditionnelle soirée d'été à la Base Plein Air.

Voici quelques photosMai_bpa1Mai_bpa3 de ce premier mai festif à l'heure de l'apéro.
Mai_bpa2

03 mai 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)

Un premier mai d'amitiés et de symboles

Le secret était bien gardé, même si quelques indices me laissaient penser que mes amis préparaient quelque chose.

Préparation avec Laurence et Véronique puis transport de la rue de Luprie à celle de la Talboterie.

Arbre_mai1














Impossible de tous les citer, mais on peut reconnaître Henri, Dyabi, Jean François,Thierry, Mario, Francis, Romuald

Arbre_mai10













On voit que Jean-François a des compétences pour ériger les arbres de mai

Arbre_mai18
























On voit que la presse locale est prête à tous les risques pour fixer dans l'objectif ce moment historique !

Arbre_mai11















Arbre_mai15














La foule admirative devant mes charentaises...

Arbre_mai16













Et voici planté le décor !

Arbre_mai3















Ensuite ce fut au tour de  Claude Guindet de faire le discours d'usage pour expliquer le sens de l'arbre de mai et rappeler qu'en ce jour de 1er mai c'est aussi la fête des travailleurs, journée de revendications et d'amitiés fraternelles.

Arbre_mai4 "Des cahiers de doléances font clairement de la plantation des « arbres de mai » un élément central des insurrections rurales du Périgord et du Quercy dans l'hiver 1790. C'est, dans cette effervescence de la révolte des villages de France qu'il faut voir la naissance progressive des arbres de la liberté. Les plantations que relatent ces textes ont lieu en divers endroits et en plusieurs vagues. La première déferle dès l'automne 1789 avec les soulèvements populaires qu'entraîne le malentendu sur la nuit du 4 août (Veto du Roi aux propositions formulées lors de la convention des Etats Généraux). Les villageois, paysans pour la plupart, se croient alors affranchis des rentes diverses qu'ils supportent et s'émeuvent vivement lorsqu'il apparaît qu'il faudra bien encore acquitter ces droits féodaux. En réponse, ils plantent des arbres, des « mai » comme ils disent eux-mêmes, qu'ils dressent partout comme des symboles visibles de leur indignation. ..

La référence aux vieilles pratiques des « arbres de mai » est évidente et logique pour ces masses en colère. Depuis le moyen-âge, en effet, les paysans plantaient, au mois de mai, des arbres sur les places publiques, devant la porte des châteaux ou encore devant les maisons des propriétaires. Il est assez facile de voir là la preuve irréfutable de la charge émotionnelle et provocatrice que détient en lui l'arbre de mai. Il n'est pas seulement symbole de régénérescence de la nature, il est aussi une réelle affirmation de soi, une revendication.

Revenons à l'affaire du 4 août... Les paysans soulevés plantent donc des « arbres de mai » lors de nombreux coups de force que l'autorité du Roi tolère à peu près tout l'été. Cependant, les paysans ne se lassent pas et, le 25 novembre 1790, une colonne de grenadiers part en expédition punitive sous le commandement de Monsieur de Saint-Sauveur. Sur son passage, les émeutes se multiplient de plus belle, à tel point que l'expédition disciplinaire s'avérera être un fiasco complet !

Des commissaires Jacobins seront ensuite envoyés par la constituante, dans un esprit nettement plus conciliateur. Les émeutes se calmeront et le grand vainqueur de toute cette effervescence sera. ..l'arbre de la liberté! Il avait assumé son rôle de signal de détresse, d'avertissement de colère, de volonté inébranlable d'abolir les règles de l'ancien régime et il était toujours debout après le départ des troupes! A partir de ce moment, la France entière sera séduite par l'arbre de la liberté et les deux termes commencent à se chevaucher: « arbre de mai » et « arbre de la liberté » ne font désormais plus qu'un ! Le succès sera tel qu'en mai 1792 on dénombrait déjà 60.000 arbres dits « de la liberté » en France !

 

Au cours du IVe congrès de l'American Federation of Labor, en 1884, les principaux syndicats ouvriers des États-Unis s'étaient donné deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils avaient choisi de débuter leur action un 1er mai parce que beaucoup d'entreprises américaines entamaient ce jour-là leur année comptable.

Arrive le 1er mai 1886. Beaucoup de travailleurs obtiennent immédiatement satisfaction de leur employeur. Mais d'autres, moins chanceux, au nombre d'environ 340.000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder. Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago, protégée par des Jaunes recrutés dans la maffia locale. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C'est alors qu'une bombe explose devant les forces de l'ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police. Une bataille rangée s’engage qui fait plus de 50 morts dans les rangs des manifestants. Le lendemain les leaders anarchistes sont arrêtés, un se livre spontanément le jour du procès. Ce procès, strictement à charge, utilisant très largement le faux témoignage, dans une parodie de justice condamne à la pendaison 5 d’entre eux et trois autres à la réclusion à perpétuité.

"Si la mort est la peine qui doit frapper la proclamation de la vérité, alors, je serai fier d'en payer le prix. Pendez-moi", dit Neebe.

Si ma vie, dit Fiedlen, doit servir à la défense des principes du socialisme et de l'anarchie, tels que je les ai compris, et dont je crois honnêtement qu'ils sont dans l'intérêt de l'humanité, je vous déclare que je suis heureux de la donner; et c'est un très bas prix pour un si grand résultat.

Du fait de la grande et noble cause pour laquelle je m'apprête à mourir, écrivit le typographe Fischer aux camarades de son syndicat, ma route vers l'échafaud sera facile.

Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l'un des condamnés, Augustin Spies : «Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui»

En 1889, le congrès international ouvrier socialiste (IIe internationale socialiste) se réunit à Paris à l'occasion du centenaire de la Révolution française. Il vote la résolution suivante
« Il sera organisé une grande manifestation le 1er Mai, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès international de Paris ».

Le 1er mai 1891, à Fourmies, une petite ville du nord de la France, la manifestation rituelle tourne au drame. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans. L'une des victimes, l'ouvrière Marie Blondeau, habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, devint le symbole de cette journée.

Le Front Populaire en 1936 permettra les premiers congés payés.

         Après la seconde guerre mondiale, le 1er mai devient jour férié et porte le nom de fête du travail.

Vous savez presque tout de l’histoire du 18ième , 19ième et 20ième siècle. Je me dois de vous parler de l’histoire contemporaine. Le 16 mars 2008, à l’Hôtel de Ville de Cognac, l’élection de Michel Gourinchas un Limousin même pas Cognaçais de souche est proclamée contre un Parisien.

Liste MOUHOT :  3485 voix soit 46,13%

Liste GOURINCHAS : 4070 voix soit 53,87%

La coutume occitane de l’arbre de Mai, en direction des élus est à peu près connue. Il s’agissait de rendre hommage à celui ou celle qui conduirait les destinées de la commune pendant les années du mandat.

En 1910, un bon Maire d’une modeste commune du Médoc (c’est une histoire réelle, vécue) est réélu en recueillant 54 voix contre 38 à son adversaire.

Une forte délégation de la Commune vint donc, au matin du 1er Mai, planter un arbre de Mai devant le domicile de l’édile. Branle-bas (8 musiciens), majorettes (4, c’est un petit village) et population en liesse et érection……………..de l’arbre de Mai dans le jardin du Maire.

Il se voulait dans cette région, et c’est encore la tradition, que le Maire remercie les citoyens en offrant le repas à ses électeurs. Il fit ainsi dresser une grande table où il fit placer 54 assiettes à soupe, des pichets de vin, des pots de grillons et pâtés et de multiples brins d’aillet.

Hors, il se présenta 55 convives. Il ajouta, pensif, une nouvelle assiette.

Vérifie bien Michel, que dans cette assistance, tous ont bien voté pour toi. Songe qu’il va te falloir trouver une table pour 4070 assiettes, voire 4071.

Nous sommes ici en amitié, j’ai eu de nombreux appels ou messages d’amis empêchés, de ton premier adjoint, de conseillers municipaux, de proches et de moins proches.

Tous nous voulons par ce geste symbolique, témoigner notre attachement à ta personne, à tes qualités de cœur, ton enthousiasme, ton opiniâtreté, ton désintéressement, ta rigueur, ta pertinence, ton honnêteté, ta droiture et ta générosité. Je passe sur ta modestie.

Certes tu n’es pas si mal mais tu ne serais pas grand-chose sans Annie. Nous la découvrons de jour en jour, celle qui préfère, et de loin, une journée aux jardins de St Fiacre à un repas chez le Maire d’à côté. Merci Annie pour nous l’avoir conservé en l’état et pour tenter de l’aider à choisir ses cravates qui ne sont pas toujours terribles, il faut bien le dire. !!!

Honneur à notre élu, Honneur à vous deux."

02 mai 2008 | Lien permanent | Commentaires (3)

Ecouter, Agir et Rendre compte !

Au cours de la campagne j'avais dit que je voulais être un maire proche de la population et que cela supposait notamment de recevoir celles et ceux qui désiraient rencontrer le maire. C'est ce que j'applique depuis mon élection. C'est ainsi que je reçois de simples citoyens soit qui ont des projets soit qui ont des demandes précises. Je reçois également des responsables associatifs ou sportifs. Dans le même temps, mes adjoints  et conseillers délégués agissent de même. C'est essentiel pour un mandat de proximité.

J'avais également dit que je demanderais à rencontrer les responsables départementaux et régionaux des services publics ainsi que les dirigeants des grandes entreprises cognaçaises.
Des rendez-vous ont déjà été pris avec le directeur de la Poste, avec M. Breton de la société Martell, M. Peillon pour la société Hennessy.
D'ores et déjà j'ai rencontré l'Inspecteur d'Académie, le responsable départemental de la Police Nationale, le président de la CCI ainsi que le Sous-Préfet de Cognac.
Je suis également allé à Paris avec une délégation pour défendre nos tribunaux et plus particulièrement celui des Prud'hommes. J'avais demandé que m'accompagnent Joël Thibaut le président des Prud'hommes, Fredéric Larsen le président du tribunal de Commerce et Simon Clavurier pour le collectif de défense.
Nous avons participé à un rassemblement devant le Conseil National de la Prud'homie à l'initiative de le "l'appel des 63 maires" concernés par la fermeture auxquels s'étaient jointes une forte délégation CGT et FO et à cette occasion j'ai pu expliquer la situation cognaçaise tant aux personnes rassemblées qu'à des journalistes de l'AFP et LCI.
Ensuite avec 6 autres personnes (maires, élus et présidents de conseils de prud'hommes) nous avons été reçus au Ministère du Travail par un collaborateur de Xavier Bertrand ainsi que la sous-directrice en charge de la prud'hommie.
Cette rencontre, dans une vague salle de réunion qui tenait également lieu de salle de restauration pour le personnel du ministère, a été l'occasion d'un dialogue de sourds entre nous qui expliquions pourquoi nos conseils de prud'hommes pouvaient, devaient continuer à vivre et le représentant de Xavier Bertrand qui était là certes pour nous écouter mais pas pour nous entendre et nous laissant peu d'espoir sur un moratoire de fermeture des Conseils des Prud'hommes.

20 avril 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)

Un semaine bien remplie (1)!

Lundi et mardi j'étais à Poitiers pour la Région. Lundi pour un déjeuner de travail sur les Contrats Régionaux de Développement Durable et mardi pour un groupe de travail sur le sport.

Mardi, j'y étais accompagné par Romuald Carry mon adjoint aux Sports. L'après-midi nous avons travaillé avec Bruno Taiana, le responsable du sport à la Région, sur le futur Forum du Sport à Cognac qui devrait se dérouler au mois de juin. La Région avait innové en 2004 sur le sujet en réunissant le monde sportif pour réfléchir sur la politique sportive à l'échelle régionale. Pour Cognac, nous nous appuierons sur l'OMS, sur le service des ports, sur les clubs, sur les sportifs et ce forum sera ouvert à tous que l'on soit licencié ou pas, sportif de haut niveau ou du dimanche.
Nous réfléchirons ensemble sur la politique sportive qu'elle soit communale ou communautaire, qu'il s'agisse des sports collectifs ou pas. Nous évoquerons les infrastructures, les besoins, ce qui manque, les différents financements, les subventions, l'intervention des clubs dans les écoles, les quartiers, la place du sport féminin à Cognac, l'insertion par le sport, le sport adapté, le handisport. Autant de sujets qui devraient faire débat et nous permettre ensemble de définir une politique sportive communale et communautaire.

Mardi c'était également l'élection du président et des vice-présidents du Syndicat Intercommunal de l'Eau et de l'Assainissement de l'Agglomération de Cognac.
Les fidèles lecteurs de ce blog savent combien l'eau a fait débat depuis plusieurs années maintenant à Cognac. Ils savent également que je m'étais opposé avec force à l'équipe précédente sur le choix qui a été le sien de confier la gestion de l'eau à Véolia via une Délégation de Service Public. Le vote était intervenu et ma voix ajoutée à celle des représentants de Chateaubernard de l'époque n'avait pas suffi pour créer une Régie à Cognac.
Le comité de défense a déposé un recours auprès du Tribunal Administratif. J'avais dit au cours de la campagne que si le Tribunal leur donnait raison, je demanderais que l'on reprenne la procédure à zéro, nous attendons sa décision, mais cela risque de prendre plusieurs mois.
Et que par ailleurs, soit créé un Comité Consultatif d'Usagers.
C'est ce que j'ai redit mardi soir, souhaitant que l'on discute en interne de cela, en travaillant dans l'intérêt des habitants des communes du SIEAAC. Je souhaite que la discussion soit apaisée mais porte bien sur le fond.
Par ailleurs, nous ne pouvons ignorer que la situation a changé en interne, certes Cognac est représentée par des partisans de la Régie, mais Chateaubernard n'est plus dans les mêmes dispositions.
Dans ces conditions, nous ne souhaitions pas aller à la confrontation et nous avons décidé de ne pas présenter de candidat pour la présidence, puis nous avons présenté la candidature de Simon Clavurier pour la 1ère vice-présidence qui a été élu à l'unanimité, et ensuite nous avons voté pour les candidatures des maires de Saint Brice et Merpins pour les autres vice-présidences.

20 avril 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)

Les images sur FR3

En vous connectant sur FR3 Limousin Poitou Charentes, vous pouvez voir ou revoir l'émission "La Voie est libre". Pour ce faire il faut rechercher cette émission et sélectionner Poitou-Charentes. Ensuite il faut valider "revoir l'émission" même si l'invité annoncé ce n'est pas le bon, il y a un décalage de dates, puis sélectionner la date du 5 avril...

20 avril 2008 | Lien permanent | Commentaires (0)

SAMEDI SUR FR3

SAMEDI 5 AVRIL A 11h 30
Florian RINGUEDE reçoit sur FRANCE 3 POITOU-CHARNETES

- Michel GOURINCHAS
  26 minutes d'entretien en conditions de direct. Emission enregistrée vendredi à Limoges dans les studios de FR3 Limousin.
Un reportage effectué jeudi dernier complètera l'interview. Les journalistes de l'agence d'Angoulême m'avaient suivi pendant la journée. De mon bureau à la mairie, à une réunion avec les représentants syndicaux toujours à la mairie, puis au Foyer Alain de Raymond à l'heure du repas où j'ai accompagné Marguerite (102 ans) dans une chanson de Piaf et enfin l'après midi où je rencontrais une moitié du personnel de la ville de Cognac.

03 avril 2008 | Lien permanent | Commentaires (2)

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