Michel GOURINCHAS élu socialiste cognaçais

Thierry LACROIX à Cognac avec ACADOSPORT, un projet pour les jeunes

Marie Laurence Doha du service Sport de la Région, Robert Salaun le porteur du projet pour Poitou-Charentes, Jean Louis Plantevigne, Thierry Lacroix et moi même étions en réunion au Centre Social de Crouin pour la présentation à la presse du Projet ACADOSPORT. Participaient également à cette réunion une animatrice de la Mission Locale, Mathieu Gagnot de Réactiss(c'est lui qui a fait la photo), Julien Descoubes emploi tremplin associatif de l'USC accompagné du Vice Président de l'USC et Loïc Ciglar le président du club de foot de Crouin.

Tout d'abord, je tiens à souligner la gentillesse et la disponibilité de Thierry Lacroix, son approche du sport, éloignée de la relation fric-résultats, sa volonté de permettre aux jeunes de réussir leur insertion professionnelle par le sport dans le cadre d'un projet innovant et puis sa passion, celle qu'il a mise dans son sport et celle qu'il met aujourd'hui dans ce projet qui le fait vibrer. Et alors quelle tchatche !

En intro de la conférence de presse, j'ai tenu à souligner notre plaisir d'accueillir Thierry Lacroix, au Centre Social de Crouin, remercier le service Sports de la Région pour l'aide qu'ils m'ont apportée afin que ce projet puisse voir le jour à Cognac. Cognac ville sportive, plusieurs fois reconnue comme 1ère ville sportive française dans sa catégorie, ville avec de très bons résultats sportifs grâce aux clubs, à leurs dirigeants, éducateurs, bénévoles et sportifs, bien sûr !
J'ai également souligné le fait qu'il s'agissait d'une expérimentation qui pourrait être étendue si elle s'avèrait concluante au bout d'un an d'existence.
J'ai rappelé notre priorité qui est de ne pas laisser de jeune sur le bord du chemin. Et nous avons donc considéré qu'ACADOSPORT répondait à cette demande puisque sa mission première est d'offrir des solutions alternatives d'éducation des jeunes en situation d'échec scolaire.

Jean Louis PLANTEVIGNE, directeur de l'ASERC et ancien Président du Foot-ball Club de Crouin, a insisté sur le rôle que pouvait avoir le sport comme insertion, comme prise en compte des règles, comme apprentissage du respect de l'autre et du respect de soi.

Thierry Lacroix a ensuite développé son projet et sa philosophie. Il a rappelé qu'ACADOSPORT est une émanation d'une association qui s'appelle PARLESPORT, en conséquence, il n'y a pas d'argent à gagner, pas d'actionnaires à rétribuer.
Tout l'argent qui arrive sous forme de subvention est investi dans la formation, sachant que 101 205 €uros seront là pour rétribuer les stagiaires, puisque les participants à ce stage sont considérés comme des stagiaires de la formation professionnelle.
Il a cité à plusieurs reprises l'exemple de Sarcelles où il a mené une action de ce type et où 19 jeunes sur 20 ont vu leur formation se traduire par un emploi en CDI.
Il a rappelé les partenariats qu'il avait noué, cité Claude Bébéar, indiqué qu'il avait le soutien du MEDEF pour insérer les jeunes dans les entreprises.
Il nous a souligné la Triple alternance que comporte ce projet
    CLUB SPORTIF
    COURS ACADOSPORT
    ENTREPRISE.
Le dispositif d'enseignement sur un an, ce sont 400 heures/an en cours, 200 heures/an en immersion en entreprise et 100/an en suivis individualisés
Les inscriptions des jeunes de 16 à 25 ans se font auprès de la Mission Locale.
La méthode éducative a été initiée par Paul Orsatti, ancien gardien de but de Bastia. Elle repose sur l'utilisation de la pratique sportive pour apprendre le français, les maths, l'histoire, la géo et la techno.
Thierry Lacroix a également indiqué que des sportifs de renom viendraient apporter leur soutien aux jeunes investis dans la formation.
Début du "match" : lundi 12 février. Prêt, partez !

SARDOU roule pour SARKOZY

Michel Sardou est un chanteur de droite, ce n'est pas nouveau. Les cinquantenaires et plus se souviennent de sa chanson "Les ricains". Apologie des USA à une époque (déjà !) où ce pays était fortement contesté en France notamment avec la guerre du Vietnam.
Chanteur engagé, il l'est, il l'a toujours été. En conséquence on ne peut pas être surpris par sa nouvelle chanson "Allons danser" porteuse de l'idéologie sarkozienne. Avec l'argent qu'il a gagné et que sans doute il possède aujourd'hui, il a l'outrecuidance de donner des leçons aux salariés français, à cracher son venin sur les "avantages acquis", à considérer différemment les habitants de notre pays selon qu'ils sont arrivés il y a longtemps ou plus récemment. Pour conclure que l'on a la France que l'on mérite.
Sa France, n'est pas la mienne. Et chanson contre chanson, je préfère celle chantée par Jean Ferrat

De plaines en forêts, de vallons en collines

du printemps qui va naître à tes mortes saisons

de ce que j’ai vécu, à ce que j’imagine

je n’en finirai pas d’écrire ta chanson

ma France

 

Au grand soleil d’été qui courbe la Provence,

des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche,

quelque chose dans l’air a cette transparence

et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche

Ma France

 

Cet air de liberté au-delà des frontières

aux peuples étrangers qui donnaient le vertige

et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige

elle répond toujours du nom de Robespierre

Ma France

 

Celle du vieil Hugo tenant de son exil

des enfants de 5 ans travaillant dans les mines

celle qui construisit de ses mains vos usines

celle dont monsieur Thiers a dit : qu’on l’assassine

Ma France

 

Picasso tient le monde au bout de sa palette

des lèvres d’Eluard s’envolent des colombes

ils n’en finissent pas tes artistes prophètes

de dire qu’il est temps que le malheur succombe

ma France

 

Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une

celle qui paie toujours vos crimes, vos erreurs

en remplissant l’histoire et ses fosses communes

que’ je chante à jamais celle des travailleurs,

ma France

 

Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches

pour la lutte obstinée de ce temps quotidien

du journal que l’on vend le matin d’un dimanche

à l’affiche que l’on colle au mur du lendemain

ma France

 

Qu’elle monte des mines, descende des collines

celle qui chante en moi, la belle, la rebelle

elle tient l’avenir inséré dans ses mains fines

celle de trente six à soixante huit chandelles

Ma France

Et si vous voulez comparer les paroles, vous pouvez aller sur le site www.paroles.net et vous verrez qu'il n'y a pas photo entre les deux. Mais peut-être est-ce difficile de faire de la poèsie avec du Sarkosy !

Le cognaçais à la Région

Commission Permanente Conseil Régional du 29 janvier 07

Expérimentation du programme ACADOSPORT à Cognac

Le programme ACADOSPORT s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans en situation de rupture scolaire. Le projet s’appuie sur le sport pour une remise à niveau scolaire et un travail sur le projet professionnel.

C’est l’association PARLESPORT dont le responsable est l’ancien rugbyman et commentateur télé  Thierry Lacroix qui propose le développement de ce programme en Région sur le site de Cognac.

L’ensemble du projet sera présenté mercredi à Cognac au cours d’une conférence de presse co-animée par Thierry Lacroix et moi-même en présence de Bruno Taiana responsable du service Sports à la Région, du CROSS et de la Mission locale.

Je ferai un compte-rendu plus complet après la conférence de presse.

SOUTIEN AUX SPORTIFS DE HAUT NIVEAU

            6OO € pour SADRY Alizée en Athlétisme (espoir haut niveau) dans la discipline de la marche

            3 000 € pour MOLINA Mickaël en Aviron sénior pour sa 6^ème place aux championnats du monde à Hazenwinkel –Belgique-

EMPLOIS TREMPLINS ASSOCIATIFS

Lien Social

            AGVRC          Consolidation d’un poste de technicien à temps plein pour le garage associatif le Vago

                                   Consolidation d’un poste d’accompagnateur à temps plein dans le cadre de l’accompagnement global de l’association

LYCEES

Lycée Louis Delage : mise aux normes de sécurité de machines et équipements pédagogiques

                                   Plan après pétrole : éclairage extérieur de la zone parking sud par candélabres photovoltaïques pour 21 000 €

Lycée Jean Monnet : Plan après pétrole : modification du système d’allumage des éclairages des circulations dans un bâtiment pour 21 000 €

Protections solaires d’un bâtiment sur 3 niveaux pour 129 000 €.

ENVIRONNEMENT

1 récupérateur eaux pluviales sur Cognac pour une subvention forfaitaire de 1 100 €

ECONOMIE ET EMPLOI

COnvention Régionale de Développement de l’Emploi par l’eXport

Tonnellerie DOREAU à Cognac : subvention de 25 000 € pour le recrutement du premier cadre expert ainsi que 3 160 € pour participation au salon VINITECH en novembre 06.

SARL FORGERON à Segonzac (commerce vins et spiritueux) : subvention de 4 000 € pout deux missions de prospection au Mexique et mise en place d’un site web en espagnol

EI COGNAC PIERRE CROIZET à Triac Lautrait : subvention de 1 650 € pour la participation au salon des vins et spiritueux de Moscou et mission de prospection aux USA.

SA COMEP à Chateaubernard (fabrication artisanale de sabots cuir-bois) : subvention de 4 000 € pour la participation au salon mondial de l’emballage de Paris en novembre 06.

AGRICULTURE

Projet relatif à la diversification agricole

EARL STAB à Bréville dans le cadre de l’agriculture biologique : subvention de 36 461 € pour la création d’un atelier pour transformation de petits fruits rouges (cassis)

Ségolène répond à Sarkosy

CNE: Royal répond à Sarkozy

Il y a une heure

L e CNE "sera abrogé" et "le CDI deviendra la référence du contrat de travail" a annoncé Ségolène Royal, la candidate socialiste à l'élection présidentielle, sur RMC. Qualifiant de "grave" la proposition de Nicolas Sarkozy d'un contrat de travail unique inspiré du CNE, Ségolène Royal a estimé que le candidat UMP "s'apprête à démanteler le code du travail et à faire en sorte que désormais tous les Français pourraient être licenciés pendant deux ans sans justification et sans motif".

Sarkozy ne veut pas toucher au CNE

Lors d'une rencontre, mercredi, avec des patrons de PME, Nicolas Sarkozy a estimé que le CNE était "un progrès" et qu'il ne fallait "pas y toucher". "Je garderai l'intérim et les contrats de projet (...) mais le contrat de travail unique inspiré du CNE est une occasion de simplifier beaucoup le droit du travail français", a-t-il ajouté.
Le CNE, pour le moment réservé aux entreprises de moins de 20 salariés, prévoit une période d'essai de deux ans et a rencontré un certain succès auprès des PME. Contesté par la gauche et les syndicats, il avait inspiré le contrat première embauche (CPE) réservé aux moins de 26 ans, que le Premier ministre, Dominique de Villepin, a dû retirer sous la pression de la rue au printemps dernier.

SARKOZY pour le licenciement tout au long de la vie professionnelle

Sarkozy pour le licenciement sans motif sur toute la vie

Il annonce un Cpe à vie pour toutes et tous !

Nicolas Sarkozy veut s'inspirer du CNE pour un contrat unique  24.01.07 | 20h44
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi, lors d'une rencontre avec des patrons de PME, qu'il entendait s'inspirer du "contrat nouvelle embauche" (CNE) pour créer un contrat de travail unique s'il était élu le 6 mai à la présidence de la République.
"Le CNE est un progrès, il ne faut pas y toucher", a déclaré le ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP lors de cette rencontre organisée par la CG-PME dans un théâtre parisien.
Le CNE, pour le moment réservé aux entreprises de moins de 20 salariés, prévoit une période d'essai de deux ans et rencontre un certain succès auprès des PME.
"Je garderai l'intérim et les contrats de projet (...) mais le contrat de travail unique inspiré du CNE est une occasion de simplifier beaucoup le droit du travail français", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Est-ce que ca va passer inaperçu comme une lettre à la Poste ? 

Ce que vient d’annoncer Nicolas Sarkozy, devrait faire la « une » de tous les journaux, tellement, c’est une attaque inouïe, inédite contre le Code du travail.

C’est purement et simplement la mort du droit du licenciement : la facilité pour un employeur de rompre unilatéralement le contrat de travail SANS MOTIF
- pas seulement pour les jeunes de moins de 26 ans comme le Cpe,
- pas seulement pour les 5 millions des salariés des entreprises de moins de 20 salariés comme le Cne
- pas seulement pendant une période de deux ans comme le Cne et le Cpe
mais tout au long de la vie professionnelle, un employeur pourra vous licencier SANS MOTIF, en dépit de toutes les déclarations des droits de l’homme, en dépit de la Convention n°158 de l’Organisation internationale du travail.

Etre licenciable sans motif, c’est ne plus pouvoir défendre ses droits du travail  en amont, c’est ne plus pouvoir se syndiquer ouvertement, c’est ne plus pouvoir revendiquer ses heures supplémentaires, c’est ne plus pouvoir « broncher » sous peine de perdre son emploi…

Etre licenciable sans motif, c’est ne pas pouvoir correctement se défendre aux prud’hommes contre un licenciement sans cause réelle et sérieuse, abusif, ou boursier.

Etre licenciable sans motif, c’est un retour en arrière de 120 ans, dans le droit, la dignité élémentaire des salariés,  c’est le retour à Germinal, à Zola…

Pas un salarié de ce pays n’a intérêt à ce qu’un tel candidat passe …

Des millions de salariés, de jeunes ont défilé de février à avril 2006 pour imposer à Sarkozy Chirac Villepin de retirer le Cpe : Sarkozy, ce n’est pas la « rupture », c’est la persistance, la France d’avant, c’est la volonté de casser la volonté populaire, de revenir en arrière,  au 19° siécle.

Gérard Filoche, D&S, jeudi 25 janvier 2007, 0607481167

Abonnement à D&S : 25 eur = un = 10 n°
Chèque à l’ordre de : D&S 85 rue Rambuteau 75 001 Paris
Site www.democratie-socialisme.org

Saint Gobain en grève, les salariés en mouvement ont notre soutien.

Avec Marianne Reynaud, l'attachée parlementaire de mon amie Marie-Line Reynaud, députée européenne, nous sommes allés rencontrer les salariés de Saint Gobain en grève reconductible.

A la suite de cette rencontre et après discussion avec Marie-Line Reynaud actuellement à Bruxelles, nous avons décidé d'adresser à la presse le communiqué suivant.

Communiqué de Presse :

Marie-Line Reynaud

et Michel Gourinchas soutiennent les grévistes de Saint Gobain.

Malgré les bénéfices en constante augmentation de l’entreprise Saint Gobain Emballages, les employés aux conditions de travail pénibles, ont vu leurs primes d’intéressement diminuer de 53%, soit une diminution d’un peu moins de 200€ par mois.

 

Cette dévalorisation salariale n’est pas justifiée compte tenu de la situation financière confortable de l’entreprise.

 

L’exemple des ouvriers de Saint Gobain Emballage démontre l’importance que nous devons donner à la revalorisation du pouvoir d’achat des salariés dans les entreprises de notre pays.

 

Respect l'abbé !

1954-2006 Du cri de colère de l'Abbé Pierre dans l'hiver 1954, tant d'eau a coulé sous le ponts et pourtant aujourd'hui encore des hommes, des femmes, des enfants sont contraints à coucher dehors.

Son combat, un toit pour tous, va sans doute se traduire enfin par une loi sur le droit opposable au logement et surtout son application concrète dans les faits. Tous les politiques qui aujourd'hui lui rendent hommage ne pourront pas faire l'impasse sur cette responsabilité qui est celle de notre société : tout citoyen a droit à un logement.

Je ne vais pas ici reprendre ce que radios, journaux et télévisions disent de sa vie et de son oeuvre. Simplement, en son hommage, je vous donne à lire un poème d'Aragon "La rose et le réséda"

La rose et le réséda

 
A Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves comme à Guy Mocquet et Gilbert Dru.

 

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Tous deux adoraient la belle

Prisonnière des soldats

Lequel montait à l’échelle

Et lequel guettait en bas

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Qu’importe comment s’appelle

Cette clarté sur leur pas

Que l’un fût de la chapelle

Et l’autre s’y dérobât

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Tous les deux étaient fidèles

Des lèvres du cœur des bras

Et tous les deux disaient qu’elle

Vive et qui vivra verra

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Quand les blés sont sous la grêle

Fou qui fait le délicat

Fou qui songe à ses querelles

Au cœur du commun combat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Du haut de la citadelle

La sentinelle tira

Par deux fois et l’un chancelle

L’autre tombe qui mourra

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Ils sont en prison Lequel

A le plus triste grabat

Lequel plus que l’autre gèle

Lequel préfère les rats

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Un rebelle est un rebelle

Nos sanglots font un seul glas

Et quand vient l’aube cruelle

Passent de vie à trépas

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Répétant le nom de celle

Qu’aucun des deux ne trompa

Et leur sang rouge ruisselle

Même couleur même éclat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Il coule il coule il se mêle

A la terre qu’il aima

Pour qu’à la saison nouvelle

Mûrisse un raisin muscat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

L’un court et l’autre a des ailes

De Bretagne ou du Jura

Et framboise ou mirabelle

Le grillon rechantera

Dites flûte ou violoncelle

Le double amour qui brûla

L’alouette et l’hirondelle

La rose et le réséda.

 

Louis Aragon

 

La semaine de l'élu

Lundi 15 janvier :
Réunion à Montmorillon de négociation du Contrat Régional de Développement Durable avec le Pays Montmorillonnais. Réunion difficile en raison d'un désaccord entre le Pays et l'élue référente régionale Reine Marie Delage à propos de la prise en compte des projets structurants du Centre de Plein Air de Lathus dans le contrat. Première surprise, le président du pays (M. Leperck, député UMP) n'est pas là. Il est "retenu" par une autre réunion et a délégué à Jean Michel Clément (PS) le soin de négocier pour le pays. Cette réunion ne sera pas conclusive, la position de la Région a été affirmée très clairement. La balle est dans le camp du pays pour la suite...
De  retour à Cognac à  19 heures 30, je n'ai pu participer au  Conseil Municipal programmé à 18 heures, portant sur les avances de subventions aux associations. Il n'aura duré que 10 minutes. Nous avions fait le choix d'approuver ces avances. Les orientations budgétaires (en février) et surtout le budget (en mars) seront l'occasion d'expliquer nos priorités et nos positions sur la politique municipale.

Mardi 16 : 10 heures
Visite du terrain pressenti pour accueillir le futur CFA.
Etaient présents Daniel Opic, Conseiller Régional en charge de la Formation Régionale, M. Baudon, technicien de la Région, Jérôme Mouhot, Maire et Président de la CDC, Bertrand Sourisseau, 1er adjoint de Cognac et Vice Pdt de la CDC ainsi que M. Husson, technicien de la CDC.
Vous pouvez retrouver dans les archives du blog les différentes étapes de discussion de ce projet. Aujourd'hui, la Région a la volonté que le dossier ne traîne pas afin que les élèves et les enseignants puissent bénéficier d'un CFA neuf pour la rentrée 2009. C'est dire si les délais sont serrés.
Nous avions dans un premier temps refusé le terrain occupé préalablement par l'entreprise Boudier puis par Onyx.
Nous avions souhaité visiter celui situé un peu plus loin, toujours rue basse saint martin à l'intersection avec la rue de la Vigerie. Des chais existent, nous devrons savoir s'ils sont réutilisables. Le programmiste de la Région et sans doute des experts sont appelés à se prononcer rapidement sur le bâti. Cet emplacement actuellement propriété de la Ville de Cognac offre un avantage, il est en continuité de l'espace Monnet et il offre une sortie sur la rue de la Vigerie.
Nous considérons que c'est un bon compromis entre les positions de la Ville et de la CDC et celles de la Région. Il doit permettre, si les études sont positives, d'avancer rapidement !

15 h 30 Remise des médailles du travail à la CPAM. J'ai reçu à cette occasion la médaille de Vermeil pour 30 ans de travail à la Sécurité Sociale.

18 h 30 Voeux du Maire aux Associations de Cognac. Les voeux aux associations rencontrent un grand succès. Le maire a quelque peu refroidi l'assistance lorsqu'il a annoncé que contraintes budgétaires obligent, il n'y aurait pas d'augmentation de subventions aux associations et clubs sportifs. Nous en reparlerons prochainement.

Mercredi 17
10 heures, négociation du Contrat Régional de Développement Durable à Thouars. Bonnes propositions, bonne ambiance, bon travail entre les services de la Région et du Pays. Bon projet structurant autour du plan vallées. Le contrat ne devrait pas poser de problème et passer rapidement en commission permanente.

17 heures rencontre avec la présidente du Conseil de développement du pays ouest Charente. Discussion sur le prochain contrat, sur la place du conseil de développement, sur l'animation culturelle.

Jeudi 18 
16 heures Concert de l'Orchestre Poitou-Charentes au Lycée Jean Monnet dans le cadre de la politique culturelle de la Région. Grosse affluence : 450 personnes dont 400 lycéens. Deux oeuvres musicales au programme : l'une de Béla Bartok et l'autre de Tchaïkovski.
Occasion pour moi de saluer le travail mené par les deux animateurs culturels mis à disposition du lycée par la Région : Géraldine Smith et Jérôme Defrain.

Vendredi 19
9 heures 30 Atelier de la Création pour l'attribution des Bourses Tremplin pour l'Emploi.
Rappel, le jury est composé de représentants des communautés de communes de Cognac, Jarnac, Chateauneuf, Grande Champagne et Rouillacais, du Pays Ouest Charente, de la CCI, de la Chambre des Métiers, de la Boutique de Gestion, à cela il faut ajouter Valérie Lafaye pour la préparation des dossiers et moi-même pour présider ce jury.
Vendredi, sur les deux dossier présentés, nous en avons retenu un. Il s'agit de l'installation d'un maréchal ferrant à Genac. Un bon dossier pour un jeune qui débute.

19 heures : voeux du Comité des Fêtes, et Voeux à Boutiers Saint Trojan, n'ayant pas le don d'ubiquité, j'ai commencé par saluer la sympathique et dynamique équipe du Comité des Fêtes puis je suis ensuite allé à Boutiers Saint Trojan rejoindre mon ami Robert Richard, son conseil et les boutièrois présents.

Samedi 20 : 
14 h 30  Inauguration à Lignières-Sonneville du multiple rural, de la place de l'église et de la ferme de la Charmille. Lignières Sonneville est un bourg agréable que les travaux entrepris par son maire et son conseil municipal ont encore amélioré. Le multiple rural fonctionne bien, la Bourse Tremplin accordée à la famille Jaillant a été une bouffée d'oxygéne pour démarrer. Un regret que j'ai pu dénoncer dans mon discours celui de la disparition du bureau de poste transformé en Point Poste justement à l'épicerie. Si encore la Poste accordait une indemnité correcte, mais ce n'est même pas le cas. En fait à Lignières comme ailleurs, l'objectif est de réduire, réduire, réduire les bureaux de poste pour les transformer soit en points poste soit en agence postale communale. A Lignières, la Poste aurait pu maintenir son bureau, il y avait des clients nombreux. Sous la pression "amicale" de l'administation postale, le conseil municipal a cédé. Je le regrette et visiblement selon les réactions des personnes présentes samedi, je ne suis pas le seul.

20 heures Match de Basket aux Vauzelles. Match de Gala puisque Cognac 4ème recevait Blois 1er de la poule. Superbe ambiance, 1200 spectateurs qui ont soutenu leur équipe jusqu'au bout. Mais Blois était trop fort, dans tous les compartiments de jeu. Pas étonnant qu'ils soient premiers.
En tout cas Cognac n'a pas à rougir de son match et l'équipe est à féliciter. Résultat 99 contre 110.

Le Parti Socialiste soutient les collectifs LBO

 

  Le Parti socialiste s'inquiète de la place grandissante occupée par les fonds d'investissement dans notre économie. La multiplication ces derniers mois des opérations de rachats d’entreprises avec effet de levier, ou « LBO » (Picard, Vivarte, Cegelec, VVF, TDF, Noos, Printemps, Well, Arena, Aubade…), est porteuse de réelles menaces pour notre cohésion économique et sociale.

 

Ces pratiques, qui privilégient une conception strictement financière de notre économie, au détriment de toute vision industrielle et sociale de long terme, font peser des risques considérables sur notre tissu économique. La recherche d’un profit maximal immédiat, le recours à un endettement toujours plus important et la part mécaniquement croissante des entreprises soumises à « LBO » favorisent les défaillances, accélèrent les délocalisations et fragilisent à terme notre économie.

 

Les premières victimes de ce phénomène sont les salariés concernés. La politique économique et salariale menée au sein des entreprises faisant l'objet d'un « LBO » consiste le plus souvent à rechercher un rendement maximum en un temps record. Les entreprises cherchent dès lors à réduire drastiquement leurs coûts au détriment de l'emploi, de l'investissement et de la sécurité des salariés.

 

Le Parti socialiste est favorable à la création d'une commission d'enquête sur la place et le rôle des fonds d’investissement dans notre économie. Il soutient l'action des collectifs « LBO » qui ont été constitués spontanément pour fédérer les nombreux salariés victimes de telles pratiques.

 

Il souhaite que les opérations de « LBO » soient mieux encadrées. La mise en œuvre d’une nouvelle démocratie sociale comprendra une faculté d’intervention des représentants des salariés au moment des cessions d’entreprises, et la réforme fiscale incitera les entreprises à privilégier la rémunération du travail et l'investissement productif dans la durée.

 

Ces pratiques posent également la question de l'accès des entreprises à des financements qui leur permettent d'assurer leur développement sans devoir passer par la bourse ou de tels mécanismes financiers de prédation. Au-delà du recours occasionnel aux financements publics, il conviendra de réorienter l'offre de crédit et le secteur bancaire à cette fin.

La face karchée de Sarkosy

Les éditions Vents d'Ouest-Fayard publient "la première BD-enquête" intitulée "la face karchée de Sarkosy". Enquête menée par Philippe Cohen avec un scénario de Richard Malka et des dessins de Riss. Cette BD s'ouvre sur une séance de soutenance de thèse à la Sorbonne le 6 juin 2098 sur le "sarkosisme". Elle présence la vie et l'oeuvre de Nicolas Sarkosy, rétablit quelques vérités notamment sur son enfance, analyse son parcours politique avec un humour caustique et décapant. La conclusion de la thèse : a-t-il été élu en 2007 n'est pas indiquée dans la dernière page laissant à chacun raison de craindre ou d'espérer.
Bonne lecture !