Michel GOURINCHAS élu socialiste cognaçais

Ségolène à Cognac avec les photos

Une belle journée dans le cognaçais avec la venue de Ségolène Royal présidente de la Région Poitou-Charentes à Cognac.
Première étape le lycée Jean Monnet où nous avons été accueillis par des cris hostiles à la réforme des universités, à Pecresse et Sarkozy et des cris "Ségolène au pouvoir", scandés par des centaines de jeunes lycéens. Nombreux  étaient ceux , portables à la main, qui voulaient  absolument prendre Ségolène en photos. Si elle pouvait avoir un doute sur sa  popularité chez les jeunes de Cognac, hier elle  en a eu une réponse éclatante. Ces mêmes jeunes ont ensuite pu l'interroger sur la réforme en cours. Les enseignants sont revenus sur la remise en cause des BTS tant à Jean Monnet qu'à Elie Vinet à Barbezieux ainsi que sur le passage du bac pro en 3 ans là où la scolarité BEP+Bac Pro comportait 4 ans. En réponse elle a remis en cause la politique du gouvernement en matière d'éducation, et la carte des formations. Puis elle a  expliqué la politique de la Région et notamment les budgets participatifs qui permettent aux élèves, enseignants et TOS de faire des choix dans les équipements de leur établissement en fonction de leurs priorités.
Elle a ensuite rencontré les TOS du Lycée qui ont souligné combien ils étaient satisfaits d'avoir intégré la  Région. Leur pouvoir d'achat, du fait de l'alignement sur les salaires du personnel de la Région, s'est ainsi sensiblement accru pour cette année. A cette occasion Ségolène a dit que les impôts régionaux ne seraient pas augmenté cette année.

Nous nous sommes ensuite rendu au restaurant la Bodega sur les quais où nous attendaient le président du tribunal des prud'hommes Claude Maumont ainsi que son vice-président Georges Matrat et un magistrat du tribunal de commerce Joël Foucault.
A l'arrivée, elle a été accueillie par les sympathisants de gauche de Cognac qui la suivront ensuite tout au long du parcours.
Au cours de la discussion sur l'avenir du tribunal des prud'hommes et du tribunal de commerce, Ségolène a dit son hostilité à une réforme qui remet en cause la justice de proximité, qui éloigne le citoyen des décisions et qui risque de voir de nombreuses personnes privées de l'accès à la justice à cause de cet éloignement. Elle a rappelé que j'étais intervenu lors de la dernière Commission Permanente en ce sens et également pour défendre les services publics dans le cognaçais.
Tant les juges prud'homaux que du commerce ont pu lui apporter tous les arguments pouvant contribuer à maintenir leurs juridictions. Chacun a considéré qu'il ne s'agissait là que d'une étape pour sauvegarder des tribunaux, des emplois (une cinquantaine) et une justice de proximité.

Ensuite, nous sommes partis en direction de Saint Jacques, où Ségolène a fait une halte dans notre permanence électorale avant de rendre visite à la sympathique propriétaire du magasin Véro Boutic, bénéficiaire d'une Bourse Tremplin pour l'Emploi.

Et en conclusion de cette journée cognaçaise nous nous sommes tous retrouvés à l'Aviron, sur les bords de la Charente pour la signature du Contrat Régional de Développement Durable. Contrat signé avec le Pays Ouest Charente, et son président Bertrand Sourisseau pour un montant de plus de 9 millions d'€uros pour une période de 7 ans.

Mes temps forts de la semaine

Lundi 26 novembre : Réunion de Travail avec Valérie Lafaye de la Mission Locale et de l'Atelier de la Création pour préparer la rencontre entre les bénéficiaires de la Bourse Tremplin pour l'Emploi le 3 décembre.
Réunion des socialistes cognaçais
Réunion de travail sur les municipales 2008

Mardi 27 novembre : Choix du délégataire pour le golf de Cognac
Réunion du Conseil Municipal

Mercredi 28 novembre : Réunion du Comité Régional du Tourisme à l'Aire du Poitou-Charentes

Jeudi 29 novembre : Ouverture du Forum du Logiciel Libre à Poitiers en tant que référent TIC pour le Conseil Régional
Venue de Ségolène Royal à Cognac pour la signature du Contrat Régional de Développement Durable
Rassemblement pour la défense du Tribunal des Prud'hommes de Cognac.

Drame en plusieurs actes à L'AVANT-SCENE

Mardi soir, tout était installé pour transformer le conseil d'administration de l'Avant-Scène en pièce de théâtre. Le lieu, tout d'abord, sur la scène du petit théâtre, les lumières, les acteurs et la dramaturgie de la situation. Commençons par la situation de départ celle du conseil d'administration précédant l'Assemblée Générale : la contestation du directeur dans la partie gestion du personnel et la théorie du complot contre le directeur développée par le Président et Alexandre Gras administrateur et élu municipal. Depuis la dernière Assemblée Générale, l'actualité s'est accélérée avec l'intervention du Préfet auprès du maire de Cognac pour évoquer l'affaire et la mise en demeure adressée au président de l'association.

Ce n'est pas sans difficultés que le président a accepté que les salariés puissent prendre la parole au cours du Conseil d'Administration. Il eût été surprenant qu'une structure associative se prive de cette écoute. En tout état de cause pour ma part j' y étais d'autant plus favorable qu'un refus du président m'aurait conduit à demander un vote du CA sur cette décision. Mais, les salariés ont pu exprimer leur malaise, leur mal-être. Il a même été évoqué l'impossibilité de continuer à travailler avec leur directeur et leur désir de le voir quitter la structure. Ces propos ont bien évidemment été contestés tant par le Président que par A. Gras, recherchant derrière tout cela où était la machination et qui tirait les ficelles. J'ai donc indiqué qu'il y avait une unité de vues entre le maire et moi sur le sujet, sur l'appréciation du problème et sur les moyens pour en sortir. Il n'y en donc aucun enjeu politique sur le sujet. Il y simplement la volonté de trouver une solution qui permette à l'Avant-Scène de retrouver un peu de sérénité et qu'elle continue à bien faire ce pour quoi elle est missionnée : théâtre et arts de la Rue. 

Par ailleurs j'avais rencontré les principaux acteurs de cette situation à savoir le directeur et le président, la directrice adjointe et le directeur technique et évoqué la situation avec le Maire.
J'avais dit aux deux premiers que la Région n'accepterait aucun licenciement ou démission contrainte jusqu'à l'audit, que le choix de l'auditeur devrait se faire en Conseil d'Administration et pas en bureau et que les financeurs devraient être audités. Et bien évidemment j'avais évoqué le turn-over exceptionnel pour une structure d'une quinzaine de salariés ainsi que le mal-être de ces mêmes salariés, mais je n'oublie pas non plus dans ce mal-être les salariés proches du directeur et le directeur lui-même. La situation est à ce point critique que la vie au travail devient difficilement supportable. J'avais insisté sur la répartition des tâches entre directeur artistique et directeur général, considérant que René Marion devait être sur cette première fonction et une autre personne à recruter sur la seconde.
Mais revenons sur la soirée du 20 novembre.

Après moult discussions, le président a fini par nous fournir le courrier de mise en demeure rédigé par la directrice départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle.
Il y est dit explicitement '" qu'il en résulte une situation dangereuse pour les travailleurs de l'établissement du fait de l'état de souffrance mentale et des atteintes notables de la santé décrites par le médecin du travail"
Il est rappelé que le médecin du travail a alerté le président de l'association en mai 2005 puis en octobre 2006.
On comprend mieux dans ces conditions pourquoi le Préfet a contacté le maire de Cognac.
Il n'y a donc pas de complot mais bien bien une atteinte à la santé des salariés.

Alors comment sortir de l'affaire ?
Je le redis, ici très clairement, je souhaite que l'on retrouve la sérénité et de fait, je ne demande la tête de personne, pas plus celle de René Marion que du directeur technique, considéré comme meneur par les tenants du complot, et je regrette très sincèrement le départ de la directrice adjointe, Nancy Tarrius,qui avait les compétences nécessaires pour un tel poste, si elle avait pu travailler avec une plus grande sérénité.
Je considère que le pré-audit décidé mardi soir est une première mesure qui va dans le bon sens, il devrait s'engager dans les tous prochains jours, la seconde est l'audit social et la nomination d'un nouveau directeur adjoint, dans un premier temps. Il conviendra également que le directeur actuel n'ait aucune mission de gestion de ressources humaines et le président et le bureau devront y veiller.
J'espère que ces mesures permettront de ramener une situation plus acceptable pour tous.
Et que, malgré les tensions extrêmes que l'on vient de vivre les salariés pourront retravailler ensemble.

Si nous avons Coup de Chauffe à Cognac, c'est grâce à René Marion, si les Arts de la Rue ont été considérés comme une priorité régionale, c'est grâce à René et si Cognac a été choisie comme Centre National des Arts de la Rue c'est également grâce à l'action de René et de toutes celles et ceux qui ont travaillé et travaillent avec lui. Mais on peut être un très bon initiateur, innovateur, concepteur et avoir des difficultés à gérer une équipe. Dans ce cas, mieux vaut laisser la place à quelqu'un d'autre sur un tel poste et se concentrer ce sur quoi tout le monde s'accorde à reconnaitre la qualité du projet et du travail.

LES MESAVENTURES DE LA FAMILLE TOUTADROITE : Le patriarche vote Jérôme M

Comme disait Jacques C, ancien président de la République, en parlant d'Alain J, c'est le meilleur d'entre nous, Francis H montre bien sa préférence pour Cognac.
De ses deux fils spirituels, il choisit Jérôme M,"le meilleur pour Cognac". Il dit même, selon un interview à Sud ouest du 20 novembre, "L"intérêt de la ville est de la confier au meilleur. Jérôme Mouhot est le meilleur. Aidé par Bertrand Sourisseau il sera encore meilleur". Comme s'il n'avaient pas déjà travaillé ensemble Jérôme M, l'intériMaire et Bertrand S, le 1er adjoint, Jérôme M, le président de la CDC et Bertrand S, son vice-président en charge de l'économie. C'est ce tandem qui a failli pour Cognac et le cognaçais. C'est ce tandem que Francis H, encense, considérant que si la gauche gagnait "ce serait un drame si on perdait la mairie. Elle doit rester entre de bonnes mains"
Malgré tout le respect que je porte au patriarche, et il est sincère, là il confond intérêt d'un clan, les anciens du RPR, et celui de la ville.  Sans doute n'écoute-t-il plus ce que vit  et ressent sa ville. Le drame s'il devait  y  en avoir un serait bien de garder les mêmes  pour mener la même politique pour Cognac.
Les cognaçais aspirent au changement n'en déplaise au patriarche !

Cognac ville sinistrée de ses services publics, mon intervention au Conseil Régional

Lundi 19 novembre, lors de la commission permanente du Conseil Régional, je suis intervenu sur la situation de Cognac vis à vis des services publics.
"Cognac ville sinistrée de ses services publics.
Banque de France, disparue,
Chirurgie de l'Hôpital, concédée au privé et menace sur l'unité de gastro-entérologie
EDF-GDF réduits à leur plus simple expression
Tribunal de commerce, rayé de la carte
Service de cadastre, rapatrié sur Angoulême
Regroupement de la direction de la Poste sur la Charente Maritime,
Comme l'indiquait un journaliste aujourd'hui "le monument aux morts des services publics de Cognac a déjà un lot bien garni de structures et d'emplois tombés au champ d'honneur de la modernisation de l'Etat".
La suppression du Tribunal des Prud'hommes est un nouveau coup porté à une ville sinistrée de ses services publics. En supprimant les Prud'hommes, c'est la justice de proximité qui s'éloigne du citoyen. On le sait, c'est le citoyen aux plus petits revenus qui sera touché, c'est lui qui n'ira pas à Angoulême au profit d'employeurs ne respectant pas le droit du travail.
Et cette annonce est faite au moment même où Mme Dati évoque une franchise sur l'aide juridictionnelle. On voit la cohérence...
Mon intervention aujourd'hui est un cri d'alarme d'une part et un engagement à lutter sans relâche pour la défense du service public sur l'ensemble du territoire.
Cela passe par une présence aux manifestations organisées par les organisations syndicales de salariés pour la défense du pouvoir d'achat, des retraites, de l'emploi et des services publics."

Après le Tribunal de Commerce, les prud'hommes: Cognac et les cognaçais perdent la justice de proximité

C'est officiel depuis aujourd'hui ce n'est pas deux sections des prud'hommes qui vont quitter Cognac mais bien tout le tribunal.
C'est un nouveau coup porté à notre ville déjà éprouvée par les départs successifs des services publics (voir compte-rendu de l'inauguration de la permanence).
C'est le citoyen, le salarié, l'employeur, qui voit s'éloigner la justice de proximité. Combien de salariés modestes prendront la décision d'aller jusqu'à Angoulême pour se défendre.
D'autant que Mme Dati vient d'annoncer une mesure scandaleuse, celle d'une franchise pour l'aide juridictionnelle. C'est à dire que les personnes les plus modestes ne pourraient même pas accéder à la justice faute d'avoir les moyens de payer.
Cela créerait un double éloignement géographique et financier !
Cela s'ajoute à la suppression du tribunal de commerce, les mêmes causes produisent les mêmes effets, pour de pseudo-économies on éloigne encore une fois le citoyen de la justice.
J'avais dit que Mme Dati s'occupait des tribunaux de commerce à la tronçonneuse, sans doute a-t-elle prêté son outil à son collègue M. Bertrand.
En tout cas Cognac est bien victime de massacre à la tronçonneuse.

MUNCIPALES 2008 : Plein succès pour l’inauguration de la permanence

Plus de 150 personnes étaient présentes pour l’inauguration de notre permanence au 22 avenue Maréchal de Lattre de Tassigny. La mobilisation se poursuit, attirant de nouveaux cognaçais. Mes amis Jean François Fountaine, 1^er vice-président du Conseil Régional, Daniel Opic, conseiller régional en charge de la Formation Professionnelle, Marie-Line Reynaud, notre députée, Robert Richard, conseiller général et maire de Boutiers Saint Trojan, Jean Loup Mercier maire de Bréville étaient venus nous soutenir pour cette seconde étape importante de notre campagne des Municipales 2008. Jean Jacques Fournié pour le PS, Michel Adam, pour les Verts, Simone Fayaud pour le PC et Patrick Bompoint pour le PRG étaient également présents.

Jean François Fountaine après m’avoir salué en tant que collègue conseiller régional avec lequel nous partageons de nombreuses analyses, il a rappelé que la Charente avait un conseil général à gauche, 4 députés socialistes et qu’il n’y avait plus de raison pour qu’une ville comme Cognac n’ait pas un maire socialiste avec une majorité de gauche.

Il a souligné combien il était important pour une ville d’avoir un fédérateur et que pour lui j’étais le bon fédérateur pour Cognac. Il a fait référence à Michel Crépeau qui avait su fédérer autour de lui pour La Rochelle.

Là, je dois dire que ces mots de soutien m’ont touché avec cette référence à Michel Crépeau cet humaniste en avance sur son temps, à ce qu’il a pu initier, innover pour La Rochelle dans tous les domaines et plus particulièrement dans celui du respect de l’environnement.

 

Au cours de mon intervention j’ai tout d’abord indiqué que Bernard Chambaudry serait mon directeur de campagne technique et opérationnel et Jonathan Munoz mon chargé de relations avec la presse.

J’ai ensuite indiqué que nous en étions à plus d’une trentaine de réunions de travail sur les tous les thèmes touchant la commune et l’intercommunalité : économie, emploi, commerce, tourisme, culture, sport, environnement, handicap, santé, social, seniors, transports, démocratie locale, vie des quartiers, urbanisme.

J’ai ensuite expliqué pourquoi avoir choisi Saint Jacques comme lieu de permanence. Nous souhaitons et nous travaillerons pour une ville qui vive de tous ses quartiers. Et Saint Jacques est de ce point de vue un quartier exemplaire : Et justement Saint Jacques est un quartier vivant, un quartier de passage, avec des commerçants nombreux et dynamiques, avec des habitants organisés en diverses associations dont celle du comité des fêtes de Saint Jacques, celle des commerçants et celle du comité de défense du Bois du Portail, avec sa maison de quartier,avec des écoles, avec une poste, avec des professionnels de santé, avec des places, avec des touristes, avec des chambres d’hôtes, avec des artistes, et j’en oublie sûrement.

Saint Jacques est un quartier vivant comme je souhaite que le soient tous les quartiers de Cognac et cela fera partie de nos objectifs prioritaires pour notre ville.

J’ai par ailleurs souligné les attaques portées contre les services publics et que Cognac subit de plein fouet : Tribunal de commerce et tribunal des prud’hommes, La Poste, La Sécu, EDF-GDF, la Banque de France, la ligne TER et l’Hôpital.

Alors, le Maire de Cognac nous dit qu’il est prêt à prendre la tête d’une manifestation pour défendre les intérêts de sa ville mais que ne l’a –t-il pas fait plus tôt déjà quand il était 1^er adjoint puis pendant les longues années de son mandat de maire ?

 

Où était-il chaque fois qu’il a été sollicité ?

Que ce soit pour l’hôpital, dont il a sacrifié la chirurgie et de fait menacé l’existence même, pour l’eau qu’il a mise entre les mains du privé, pour EDF dont il ne connaissait pas le dossier, pour les salariés de Martell pour lesquels il ne pouvait rien faire, pour l’emploi, non plus, pour la sécurité sociale, encore moins et pour les retraites, là il ferait bien de se renseigner...

 

Où était-il, on ne sait pas ! En tout cas, il n’était pas au côté des salariés, des retraités et des citoyens qui défendaient l’emploi, les services publics, en un mot qui défendaient leur ville, notre ville, qui défendaient Cognac.

 

Mais il n’était pas plus à répondre aux demandes, aux sollicitations des cognaçaises et des cognaçais. Il ne se passe pas un jour sans que je sois sollicité par des citoyens auxquels il n’a pas répondu. Où passe son courrier ?

 

Pas plus qu’il ne s’occupait des quartiers qu’il s’ingénie à parcourir depuis quelques jours sans doute pour rattraper le temps perdu… Mais comme dit le poète, le temps perdu ne se rattrape jamais. Là il essaie de se multiplier profitant des dispositifs d’état pour rencontrer la population des quartiers, traquant les jeunes qui pourraient s’intéresser à son action.

Mais il faut que vous le sachiez, mesdames, messieurs, c’est plusieurs millions d’€uros dont il s’est privé, à ne pas s’être inscrit dans le dispositif de renouvellement urbain. Cognac est la seule ville de Poitou-Charentes à ne pas avoir présenté de projets. Pas d’idées, pas de projets.

Pas de projets pas d’argent pour les quartiers fortement urbanisés. On voit bien là l’inefficacité d’un système arrivé à bout de souffle et on voudrait aujourd’hui se racheter en courant les cités pour montrer combien on s’y intéresse… Mais quand on ne le voyait nulle part, peut-être s’occupait-il des problèmes internes à la droite cognaçaise et c’est vrai qu’il y a du travail !

 

Mais braves gens, rassurez vous tout est réglé. Ceux qui ne se parlaient quasiment plus, ceux qui s’envoyaient des mails vengeurs par blogs interposés, ceux qui disaient que l’autre était là pour faire perdre la droite et que d’ailleurs ils y sont arrivés et bien par l’effet d’un coup de baguette magique, ça y est ils sont à nouveau amis, prêts en toute sincérité à travailler unis pour Cognac. Comme si toutes les déclarations, tous les articles de presse avant et après les législatives pouvaient s’effacer grâce à Merlin L’enchanteur…

 

Mesdames, messieurs, qui peut le croire ?

Comment peut-on imaginer qu’ils apporteront le coup de neuf, l’innovation, mais aussi la proximité dont Cognac a besoin, Ce sont les mêmes qui auront les mêmes fonctions, pour mener les mêmes actions.

 

Les cognaçaises et les cognaçais sont des gens qui méritent le respect et quand on leur ressert du réchauffé ils savent bien que ce n’est pas un plat de première fraîcheur qu’on leur donne à goûter.

 

Le maire a failli dans la mission qui était la sienne et celles et ceux qui étaient avec lui ont failli de la même façon.

 

Il est donc temps, grand temps d’un changement pour Cognac.

Oui Cognac a besoin de changement.

 

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous rejoindre, à participer à nos réunions, à nous soutenir.

De plus en plus nombreux à souhaiter ce changement pour Cognac.

Mais aussi et c’est bien normal à nous demander ce que nous allons faire concrètement pour la ville et donc pour ses habitants.

 

Je l’ai déjà dit, mais je le confirme à nouveau aujourd’hui. Ce programme est en construction grâce aux échanges que nous avons avec les cognaçaises et les cognaçais, avec les clubs sportifs, avec les associations.

 

Mais nous pouvons le dire d’ores et déjà les grandes lignes sont tracées. Ce sont elles qui donneront le sens de notre engagement. C’est autour d’elles que nous affinerons nos actions, que nous échangerons sur nos choix.

 

Nous nous engageons donc à œuvrer pour

Faire du cognaçais un territoire où il sera agréable de vivre, où l’emploi sera relancé, où le commerce sera soutenu,

Faire du cognaçais un territoire où le logement ne sera pas source d’exclusion, où l’environnement sera pris en compte, où les services publics seront maintenus ou développés,

Faire du cognaçais un territoire où la santé ne sera pas un luxe, où la solidarité deviendra source de richesses pour la ville, où le handicap sera pris en compte dans tous les domaines,

Faire du cognaçais un territoire où le sport et la culture seront valorisés et ouverts à toutes et tous, où les jeunes et les moins jeunes auront leur place et où la parole des citoyens sera respectée.

 

Voilà mesdames messieurs ce dont Cognac a besoin, voilà ce à quoi nous nous engageons.

Voilà ce à quoi la formidable mobilisation qui s’amplifie de jour en jour nous pousse à construire demain pour Cognac.

 

Pour construire une ville citoyenne, pour construire une ville solidaire, pour construire une ville durable,

 

Ensemble, tous ensemble, changeons Cognac.

 

 

 

 

 

L’écotourisme, un des grands projets touristiques régionaux pour 2008

Mardi dans les Deux-Sèvres, la Région et le Comité Régional de Tourisme Poitou-Charentes ont organisé un Forum des professionnels du Tourisme. D’abord pour dresser le bilan d’une saison 2007 contrastée mais satisfaisante, marquée par :

• un bon début de saison ;
• une activité ralentie par une météo très difficile en mai et en juin ;
• un bon bilan global d’été (notamment pour les sites de visites) malgré des conditions météorologiques toujours difficile qui ont en revanche pénalisé l’hôtellerie de plein-air ;
• une arrière-saison très satisfaisante.

Une journée qui a aussi été l’occasion pour le Comité Régional de Tourisme et sa présidente, la conseillère régionale Marie-Claude Bridonneau, de présenter les grandes orientations du CRT pour 2008. Parmi celles-ci : le développement de l’écotourisme, sur lequel quelque 180 professionnels ont pu faire des propositions lors d’un atelier d’échanges et d’expériences à l’invitation de la Région.

Plus d’infos :
les orientations 2008 du Comité Régional de Tourisme
la réunion participative « l’écotourisme, c’est l’avenir »

Contrat Nouvelle Embauche : l’O.I.T. confirme la position de la Région Poitou-Charentes

Ségolène Royal et les élus régionaux ont accueilli jeudi 15 novembre avec satisfaction la décision de l’Organisation Internationale du Travail relative au Contrat Nouvelle Embauche. L’OIT a en effet condamné le CNE, considérant que la période d’essai de deux ans "n’était pas raisonnable".

Cette décision vient confirmer celle du tribunal administratif de Poitiers qui déjà avait conforté la Région dans sa décision de ne pas aider les créations d’emplois réalisées sous forme de CNE. Ce type de contrat favorise la précarité, ce qui est néfaste tant pour le salarié qui est exposé à une fin de contrat brutale et non motivée que pour l’entreprise qui a besoin de personnels motivés et formés.

La Présidente de Région et les élus régionaux ont toujours estimé que le contribuable n’a pas à financer des aides accordées pour des contrats favorisant la précarité, mais au contraire des contrats de travail « Gagnant – Gagnant » garantissant une plus grande stabilité pour les entreprises et les salariés. La Région préfère investir dans l’innovation et la qualification des salariés, pour améliorer la productivité des entreprises et les inciter à mieux payer leurs salariés. Ils demandent que « le Gouvernement en tire les conséquences dans le droit français en rendant illégal ce type de contrat de travail ».

L'action de la Région pour la santé

L’accès à la santé pour tous

« L’égal accès à la santé pour tous, c’est un droit fondamental. Si l'Etat et l'Assurance Maladie en sont les premiers garants, la Région y contribue au quotidien, en aidant notamment les professionnels de santé à bien se former et en incitant les futurs praticiens à exercer en milieu rural. »

Ségolène Royal
Présidente de la Région Poitou-Charentes

Métiers du secteur sanitaire et social : 430 nouvelles formations financées en 2007

Pour que chacun ait un métier en Poitou-Charentes et pour répondre à de forts besoins en soins, la Région s’est engagée en 2004 à soutenir 10000 futurs professionnels du secteur sanitaire et social à l’horizon 2010. Cette action se concrétise notamment avec les bourses versées chaque année à quelque 1000 étudiants en formation initiale dans les secteurs paramédicaux, sociaux et de santé.

Dans le cadre d’une convention avec l’Assedic, la Région soutient aussi depuis 2006 la formation de demandeurs d’emplois au métier d’aide soignant. Après une première promotion à l’issue de laquelle 95 % des élèves ont aujourd’hui trouvé un emploi, cette action est renouvelée cette année pour 361 nouveaux élèves entrés en formation en septembre.

De plus, la Région aide désormais chaque année 72 personnes à obtenir un diplôme dans ce même secteur (infirmiers, mais pas uniquement), notamment par validation des acquis de l’expérience.

Plus d’infos sur ces aides régionales : lire le projet de décision soumis au vote des élus régionaux lors de la Commission Permanente du lundi 19 novembre.

24 nouveaux étudiants en médecine soutenus par la Région pour lutter contre la désertification médicale

Pour aider à maintenir un réseau de médecins généralistes de proximité en milieu rural, la Région incite les étudiants en médecine à s’installer à la campagne dans le cadre de sa compétence d’aménagement du territoire.

Pour l’année universitaire 2007 – 2008, 24 nouveaux étudiants vont ainsi bénéficier d’une indemnité régionale (logement et déplacement) pour effectuer leur stage pratique de 3ème cycle en milieu rural.

Depuis 2005, 115 étudiants ont bénéficié ou bénéficient de cette aide. A noter :

• à l’issue de ce stage soutenu par la Région, deux bénéficiaires sur trois envisagent de s’installer en milieu rural, contre un sur trois avant le stage ;
• les étudiants de la nouvelle « promotion » sont plus nombreux d'un tiers par rapport aux promotions précédentes ;
• les médecins accueillant ces étudiants sont, pour moitié, formés à la maîtrise de stage avec l’aide de la Région.

Plus d’infos sur cette nouvelle promotion : lire le projet de décision soumis au vote des élus régionaux lors de la Commission Permanente du lundi 19 novembre.