Michel GOURINCHAS élu socialiste cognaçais

www.changeonscognac.com

A toutes celles et ceux qui s'inquiètent de l'absence de programme de notre liste ou de commentaires sur la campagne sur ce blog, vous pouvez vous reporter sur le site www.changeonscognac.com

L'appel républicain de Marianne

Nous reproduisons ci-dessous un appel, publié dans Marianne, signé par dix-sept personnalités de la droite, du centre, de l'écologie et de la gauche républicaine. A situation exceptionnelle, rassemblement inédit...

Il se passe de drôles de choses dans notre République. L'actuel Président avait bien promis la rupture. Rupture il y a, mais pas seulement telle qu'elle avait été annoncée. Un gouvernement marginalisé, dont le travail s'avère pré-mâché par les conseillers du Prince. Rupture.
Un Président qui semble déserter la fonction, parlant tour à tour comme croyant ou comme laïc. Rupture.
Un Président qui veut mettre la politique en chiffres, comme s'il s'agissait de vendre des petits pois. Rupture.
Un Président qui entend diriger ses équipes comme un manager d'hypermarché, distribuant bons et mauvais points, primes ou sanctions. Rupture.
Un Président qui reste chef de parti et dont le domaine réservé est davantage la Mairie de Neuilly que la politique de défense. Rupture.
Un Président qui prétend substituer au débat contradictoire traditionnel entre majorité et opposition la mise en scène des divergences entre ses courtisans et ses ministres. Rupture. Un Président qui affirme devoir être heureux pour gouverner le pays. Rupture.
Un Président qui annule ses rendez vous du soir et du matin pour vivre pleinement son couple. Rupture.

La liste est longue des stupéfiantes innovations, que, volontairement ou involontairement, Nicolas Sarkozy a introduit dans la politique présidentielle. Ce nouveau cours suscite donc des inquiétudes, une anxiété même. C'est cette anxiété, qui risque bien de s'amplifier dans les semaines et les mois à venir, que traduit l'appel républicain de dix-sept hommes et femmes politiques que nous reproduisons ci-dessous. On ne doit pas se tromper sur sa signification : si des personnalités politiques de premier plan qui ont l'habitude de s'affronter sur la scène publique depuis des années, prennent le risque de s'afficher au bas d'un même texte à quelques jours d'un scrutin dont le président lui a annoncé qu'il serait politique, si cet appel a recueilli la signature de plusieurs hommes et femmes politiques de la droite républicaine, c'est bien que le contexte politique créé par huit mois de sarkozysme est totalement inédit.
A lire. A méditer.
Avant d'agir ?

 

Pour une vigilance républicaine

Les soussignés se réclament de sensibilités très diverses, et ils ont sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes, mais ils ont malgré tout en commun un certain nombre de convictions et de valeurs qu'ils entendent réaffirmer.

• Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective.
• Leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante, gage de la paix civile.
• Leur attachement à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information.
• Leur attachement aux grandes options qui ont guidé, depuis cinquante ans, au-delà des clivages partisans, une politique étrangère digne, attachée à la défense du droit des peuples et soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXI° siècle.

Au-delà de leurs divergences, les soussignés tiennent à rappeler leur engagement à défendre, séparément ou ensemble, ces impératifs, comme toujours cela fut fait au cours de l'Histoire de la République.

• Pierre Lefranc, ancien chef de cabinet du Général de Gaulle
• Dominique de Villepin, ancien Premier ministre
• Ségolène Royal, ancien ministre, Présidente de la région Poitou-Charentes
• François Bayrou, ancien ministre, député des Pyrénées-Atmantiques
• Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre
• Corinne Lepage, ancien ministre
• Nicolas Dupont-AIgnan, député de l'Essonne
• Bertrand Delanoë, maire de Paris
• Maurice Leroy, député de Loir-et-Cher
• Nöel Mamère, député de la Gironde
• Jean-Christophe Lagarde, député de la Seine-Saint-Denis
• Marielle de Sarnez, conseillère de Paris
• André Gérin, député du Rhône
• Arnaud Montebourg, député de la Saône-et-Loire
• Jacqueline Gourault, sénatrice du Loir-et-Cher
• Jean-Pierre Brard, député de la Seine-Saint-Denis
• Jean-Paul Bled, président des Cercles universitaires d'études et de recherches gauliennes

Vendredi 15 Février 2008
Marianne

Le Journal Marianne www.marianne2.fr

La Région investit dans les TER

Hier à Saintes, j'étais avec Ségolène Royal, la présidente de la Région pour l'inauguration du nouveau TER Autorail à Grande Capacité (AGC) en ma qualité de membre de la commission Infrastructures,  Transports et Nouvelles Technologies
Tout confort, accessibilité pour personnes handicapées, bicarburants (diesel et agrocarburant) la Région investit dans le rail. Cet investissement s'inscrit dans une politique régionale d'économie d'énergies et de diminution du CO². Moins de voitures sur les routes, transports plus sûrs. C'est un accroissement du trafic de 30%, signe du succès de la politique volontariste que nous avons menée sur notre Région et que nous continuons à mener avec l'achat de nouveaux autorails et la remise aux normes actuelles d'anciens.
Ces investissements contribuent au maintien de la ligne Royan, Saintes, Cognac, Angoulême.

Heures supplémentaires, la tromperie du gouvernement

Communiqué d’Alain Vidalies, Secrétaire national aux Entreprises

 

 

Heures supplémentaires : la mystification

 

 

Pour faire croire que la situation économique s’améliore, le gouvernement argue d’une prétendue hausse du nombre d’heures supplémentaires effectuées.

 

Le Parti Socialiste dénonce cette mystification. Le fait que les entreprises utilisent le dispositif TEPA ne signifie pas les Français travaillent davantage, mais que les entreprises bénéficient d’un effet d’aubaine pour ne plus payer des cotisations sur des heures auxquelles elles avaient déjà recours.

 

Ce fait est incontestable, puisque le nombre total d’heures supplémentaires n’est pas en hausse, loin s’en faut. La DARES a d’ailleurs récemment publié une étude indiquant que la durée moyenne du travail des salariés à temps complet dans les entreprises de dix salariés a baissé au cours du dernier trimestre 2007, c’est-à-dire au moment même de l’entrée en vigueur la loi TEPA. Le gouvernement est d’ailleurs bien placé pour le savoir, puisque son budget 2008 prévoit une stricte stabilité du nombre d’heures supplémentaires.

 

Le poids de ces contrevérités est si lourd à porter que la Ministre de l’Économie a admis les limites de son raisonnement. En effet, en déclarant que le nombre d’heures supplémentaires était lié à la croissance, elle a de facto admis que le nombre d’heures supplémentaires n’a pu croître, puisque la croissance est passée de 2,1% en 2006 à 1,9% en 2007 et sera selon toute vraisemblance de 1,5% en 2008.

 

Le Parti socialiste renouvelle sa demande d’annulation du paquet fiscal. Les marges de manœuvre ainsi dégagées devront être utilisées pour favoriser la restauration de la compétitivité de nos entreprises et du pouvoir d’achat des Français (revalorisation immédiate de 5 % des petites retraites, rattrapage des traitements de la fonction publique, chèque transport, diminution de la TVA sur les produits de première nécessité, respect de la loi sur le logement social).

 

JEU DANGEREUX...

Est-ce l'inquiétude qui fait jouer à Jérôme Mouhot le jeu dangereux d'allumer le feu sur des propos non avérés (voir son site) lors de la venue de Ségolène à Crouin ?
Je connais depuis de très nombreuses années l'animateur en question et s'il tenait des propos racistes cela ferait longtemps qu'il ne pourrait plus exercer sa mission, notamment en direction des ados.
En fait tout cela sent plutôt le coup monté, coup tordu dans quel but ?

Quel que soit le résultat de l'élection, la mairie devra continuer à s'appuyer sur le travail de l'ASERC, travail reconnu par tous les partenaires (Etat, CAF, Conseil Général, Mairie), pourquoi dans ces conditions jeter à la vindicte droitière animateur et directeur de la structure. Le Maire actuel aurait pu, aurait dû, si doute il y avait convoquer le directeur et le président pour discuter.

Par la méthode employée, intervention sur le blog, ouverture aux interventions extérieures, alors que jusqu'à présent les propos étaient filtrés, il ouvre la boîte à Pandore. Et inévitablement on tombe sur des propos haineux envers l'ASERC et ses salariés.

Pour mémoire aux auteurs de ces propos. L'ASERC a été créée par des hommes et des femmes de bonne volonté, qu'elle a été soutenue et encouragée par Francis Hardy. Que grâce à eux et à lui une action globale de quartier a été menée pour lutter contre l'exclusion sous toutes ses formes. Que cela a permis d'assurer un travail en profondeur. Travail global que bien des municipalités nous envient et qui d'ailleurs suscite quelques jalousies !

Que ceux qui déversent leur fiel contre l'ASERC se souviennent des émeutes qui ont secoué la France entière suite au décès des deux gamins à Clichy. Qu'ils se souviennent, mais leur mémoire leur fait peut être défaut, qu'à Cognac il ne s'est rien passé. Et que le travail de prévention, de surveillance des éducateurs de l'ASERC a joué un grand rôle dans ce calme. Pas de voitures brûlées, pas d'écoles ou de services publics attaqués.
Que ceux qui considèrent que trop d'argent va à l'ASERC réfléchissent à deux fois. Sauf à vouloir maintenir toute une population dans un ghetto.

Sans doute est-ce la période électorale qui fait ressurgir les vieux ressentiments.
Mais je m'étonne que le Maire actuel, celui qui dit privilégier la gestion de sa ville à toute autre considération, soit celui qui encourage un débat aussi vil !

Nous n'avons pas honte de nos couleurs

Etonnant, le maire actuel qui s'affichait avec Nicolas Sarkozy pour les dernières élections législatives n'a plus d'appartenance politique. Il ne fait plus de politique, il ne s'occupe que de sa ville et pas des débats nationaux.
Alors que nous, engagés à gauche, nous ne nous intéresserions pas à notre ville et ne serions motivés que par la politique...
Que l'on consulte notre programme, sur le site www.changeonscognac.com et l'on verra quelle place la politique nationale occupe dans ce document de 28 pages.
Mais la ficelle est bien trop grosse et le maire actuel joue dans l'hypocrisie. Mal à l'aise avec la politique suivie par son gouvernement notamment sur le pouvoir d'achat, les franchises médicales, le paquet fiscal, les retraites et la suppression des services publics, il tente de s'exonérer de toute responsabilité sur ces sujets majeurs.
Pourtant UMP il est et il reste. Solidaire de ce gouvernement il est, même si c'est plus difficile aujourd'hui dans cette période électorale, et dans une ville où les services publics tombent comme à Gravelotte les uns après les autres.
Et comme les cognaçais considèrent ce sujet comme prioritaire il se démène dans tous les sens à quelques semaines des élections alors qu'auparavant il était aux abonnés absents.

Ségolène à Crouin

Quand l'équipe de Ségolène m'a proposé qu'elle vienne me soutenir, j'ai répondu "avec plaisir". Si aujourd'hui les candidats UMP hésitent à inviter ministres et président de la République, pour notre part nous pouvons constater que la popularité de la présidente de Région est intacte.
Et par ailleurs, il est tout à fait légitime qu'elle apporte son soutien à ses collègues conseillers régionaux candidats aux municipales et aux cantonales.
Pourquoi Crouin ? Rappelons que lors de sa dernière venue, elle était présente au Lycée Jean Monnet, sur les quais, à Saint Jacques et à l'Aviron.
Crouin est un quartier de 4000 habitants, avec des jeunes et des moins jeunes, des locataires Hlm et des propriétaires, avec des commerces, un centre social, trois écoles et un collège, un club de foot et un terrain de bi-cross, avec des associations et de fait une vraie vie de quartier.
Notre équipe souhaite travailler pour une ville avec tous ses quartiers. Crouin est un de ceux-là, n'était-ce pas une bonne raison d'y accueillir Ségolène. Et puis l'accueillir au bar "Flam'bar de Crouin c'était l'occasion de saluer la réussite des Bourses Tremplin pour l'Emploi qui permettent à des demandeurs d'emplois de créer leur activité professionnelle. Ce qui est le cas avec le patron du bar.

Lycée Jean Monnet, l'unité paie !

On se souvient du Maire de Cognac revenant penaud de son voyage à Paris pour sauvegarder tribunaux des Prud'hommes et de Commerce.
Cette fois unis, enseignants, parents d'élèves, élus Marie-Line Reynaud, Jean Pierre Denieul, Jérôme Mouhot et moi-même avons obtenu le maintien pour cette année de la classe d'assistant management en BTS et le maintien du bac pro secrétariat.
Pour ma part j'ai à nouveau proposé que l'on travaille sur un BTS événementiel, proposition qui sera étudiée et pourrait être prise en compte pour la rentrée 2009-2010.
Dans ce succès, personne ne doit tirer la couverture à lui, pas plus le maire que d'autres. Je note simplement que les enseignants avaient un dossier bien monté avec des arguments pertinents, qu'ils ont été entendus, je m'en réjouis, notre rôle d'élu était de les accompagner, de les soutenir et d'insister sur l'intérêt de maintenir qualité d'enseignement et débouchés variés pour les élèves de Jean Monnet. Ce que nous avons fait. En rappelant pour les élus de gauche, que la décision du gouvernement de supprimer 10 000 postes dans l'Education Nationale n'était pas étrangère à la situation que l'on vient de vivre à Jean Monnet.

Les seniors en débat

Mardi soir, ce sont 140 personnes qui ont assisté à la réunion thématique sur les seniors.
Après que j'ai expliqué la place qu'ils vont occuper dans la ville, Françoise Mandeau, qui devrait être la référente seniors, a donné lecture mesures que nous adopterons. Puis Jean Marie Judde, le vice président du conseil général a remarquablement explicité la politique du conseil général et montré les connections avec ce que nous voulons faire pour Cognac.

REPRISE

Depuis quelques jours, je vous avais quelque peu délaissés.
La campagne bat son plein entre organisation et réunions.
Et puis le travail de conseiller régional se poursuit également.

Tout d'abord, j'ai pris la décision d'interrompre la rubrique de la famille toutadroite. Je sais qu'elle était très prisée, mais je veux que le débat politique qui s'engage se fasse sur des bases claires, projet contre projet, sans utiliser l'ironie et l'humour.  Pourtant je sens que  les jours qui viennent seront sujets à  alimenter cette rubrique.