Au cours de la campagne j'avais dit que je voulais être un maire proche de la population et que cela supposait notamment de recevoir celles et ceux qui désiraient rencontrer le maire. C'est ce que j'applique depuis mon élection. C'est ainsi que je reçois de simples citoyens soit qui ont des projets soit qui ont des demandes précises. Je reçois également des responsables associatifs ou sportifs. Dans le même temps, mes adjoints et conseillers délégués agissent de même. C'est essentiel pour un mandat de proximité.
J'avais également dit que je demanderais à rencontrer les responsables départementaux et régionaux des services publics ainsi que les dirigeants des grandes entreprises cognaçaises.
Des rendez-vous ont déjà été pris avec le directeur de la Poste, avec M. Breton de la société Martell, M. Peillon pour la société Hennessy.
D'ores et déjà j'ai rencontré l'Inspecteur d'Académie, le responsable départemental de la Police Nationale, le président de la CCI ainsi que le Sous-Préfet de Cognac.
Je suis également allé à Paris avec une délégation pour défendre nos tribunaux et plus particulièrement celui des Prud'hommes. J'avais demandé que m'accompagnent Joël Thibaut le président des Prud'hommes, Fredéric Larsen le président du tribunal de Commerce et Simon Clavurier pour le collectif de défense.
Nous avons participé à un rassemblement devant le Conseil National de la Prud'homie à l'initiative de le "l'appel des 63 maires" concernés par la fermeture auxquels s'étaient jointes une forte délégation CGT et FO et à cette occasion j'ai pu expliquer la situation cognaçaise tant aux personnes rassemblées qu'à des journalistes de l'AFP et LCI.
Ensuite avec 6 autres personnes (maires, élus et présidents de conseils de prud'hommes) nous avons été reçus au Ministère du Travail par un collaborateur de Xavier Bertrand ainsi que la sous-directrice en charge de la prud'hommie.
Cette rencontre, dans une vague salle de réunion qui tenait également lieu de salle de restauration pour le personnel du ministère, a été l'occasion d'un dialogue de sourds entre nous qui expliquions pourquoi nos conseils de prud'hommes pouvaient, devaient continuer à vivre et le représentant de Xavier Bertrand qui était là certes pour nous écouter mais pas pour nous entendre et nous laissant peu d'espoir sur un moratoire de fermeture des Conseils des Prud'hommes.
Commentaires